In Guéret (okzitanisch
Garait), einer Gemeinde in der Region Limousin (Département Creuse), finden wir
eine « rue des Gayes ». Der Name leitet sich entweder vom Familienname seiner
Anwohner oder von der in Guéret gebräuchlichen Bezeichnung (« gayes » ) für das
vom südlichen Hang in das Viertel abfließende Wasser (Schlamm und Abfall) ab. «
La rue des
Gayes ne sert guère qu'à ses riverains. Son nom viendrait, d'après Louis Lacrocq
d'un nom patronymique, d'après A. Bichet de l'appellation locale (gayes) des
eaux, boues et immondices dévalant de la pente sud vers le bas du quartier. Elle
s'appelerait ainsi depuis le 17ème siècle. D'après Bonnafoux, la rue des Gayes
s'appelait autrefois 'Passage
Saint Pardoux'›.
Coudert-Lavillatte, dans ses
écrits 'Vie
de St Pardoux',
a noté une tradition locale qu'il affirme
'constante',
d'après laquelle l'emplacement de la fontaine du monastère de Saint Pardoux
aurait été 'dans
un caveau de la petite rue des Gayes, appartenant au sieur Baucheté, ancien
serrurier, non loin de la place du Marché'
». - Quelle:
www.histoire-gueret.fr/ (Juni
2013).
Zur
allgemeinen Ausbildung der französischen Familiennamen schreibt der « Papst der französischen
Genealogie » Jean-Louis Beaucarnot:
« Nos ancêtres n'ont longtemps porté
qu'un seul nom de
baptême, jusqu'à ce qu'un ‹ grand boom › démographique, aux XIe-XIIe
siècles, fit que les Martin, les Guillaume, les Pierres ... sont devenus si
nombreux au sein de chaque village que l'on ne pouvait plus s'y retrouver. Sans
qu'aucune loi n'intervienne, on a alors spontanément ajouté des surnoms. Ces
surnoms ont été ‹ fabriqués › de façon
très variable : selon le nom du père (Pierre Bernard pour Pierre, ‹ fils der
Bernard ›) ou parfois de la mère (Mariotte pour ‹ fils de Marie ›), selon le
physique (Legrand, Leroux ...), le métier (Boulanger, Tisseran ...), le
caractère (Hardy, Vaillant ...), la place dans la famille ou dans la société (Laîné,
Bourgeois) ... Beaucoup étaient donnés par analogie : un nom d'animal en
rappelait le physique, la qualité ou le défaut (Lebœuf, Mouton ...), un nom
d'objet illustrait le caractère (Marteau, pour un violent) ou le physique (Boisseau,
pour un homme ventru) ... Certains étaient très personnalisés, liés à une
mésaventure (comme Percepuce, Mangematin, Bouffechoux ...). Et si d'autres se
référaient à des origines (Pagnol pour ‹ l'Espagnol ›, Normand, Derouen ...), un
énorme contigent était simplement tiré du nom du lieu habité (Dupont, Delaplace,
Dubourdeau, Desormeaux ...), cela surtout dans les régions à habitats dispersés
où il représentait jusqu'à 95 % des noms. En un temps où les Français ne
parlaient pas français, mais breton, morvandiau, picard et une multitude de
patois, toutes ces appellations étaient évidemment imprégnées de ces dialectes,
le forgeronn se voyant nommé Febvre dans le Nord, Fabre au Sud, Haur en
Gascogne, Le Goff en Bretagne ... À l'origine personnels, ces surnoms se sont
transmis de façon héréditaire et se sont fixés, là encore à des époques
variables selon les régions pour la plupart d'entre elles, au cours du XIIIème
siècle. ...
L'orthographe des noms de famille : Aucun de nos ancêtres n'a
jamais choisi son nom : il lui a été donné par ses voisins. Aucune loi ne
rendit ces noms obligatoire. Aucun document d'archives n'en enregistra le
pourquoi ni le comment, pas plus que personne n'en détermina l'orthographe. Nés
du langage parlé, ces patronymes étaient orthographiés au gré de chaque
rédacteur d'acte : juges, notaires curés, puis maires. Nos ancêtres,
analphabètes dans leur immense majorité, étaient bien incapaples d'épeler le
leur et de s'intéresser à son orthographe. On du attendre la création des
livrets de famille, vers 1880, et surtout la généralisation de l'alphabétisation
pour que leur orthographe se fixe, bien arbitrairement, et pour lui voir attacher
une importance en fait démesurée. »
Jean-Louis Beaucarnot: Généalogie : mode d'emloi ; sources, références, conseils,
adresses, sites internet ... ; pour réussir votre arbre. Paris: Marabout (Hachette
Livre), 2002, p. 98-103.